Crise d’asthme :
L’environnement de la plongée (air froid et sec inhalé par le détendeur, effort ventilatoire augmenté, profondeur, stress éventuel…) peut provoquer un bronchospasme à l’origine d’une crise d’asthme, et sous l’eau, l’utilisation d’un traitement de crise est impossible (7,17,18).
Barotraumatisme :
Une des raisons principales pour laquelle l’asthme représentait une contre-indication à la plongée était le risque accru de barotraumatisme. En effet, si un bronchospasme se produit en profondeur, celui-ci va piéger l’air au niveau des bronchioles et alvéoles pulmonaires. En remontant, l’air va se dilater et ne va pas bien s’échapper en expirant ce qui peut conduire à des lésions pulmonaires (barotraumatismes) plus ou moins graves : pneumothorax, emphysème sous-cutané, emphysème médiastinal, embolies gazeuses artérielles (7,8,17,19).
Capacité physique réduite :
L’asthme peut réduire la capacité d’exercice. Cela est un problème potentiellement dangereux pour un plongeur qui peut avoir besoin de nager fortement contre les courants ou d’échapper au danger et éviter ainsi la noyade (7,17).
Accident de décompression :
Il est possible que les asthmatiques soient plus exposés à des risques d’accidents de décompressions sévères. En effet, les médiateurs pro-inflammatoires (cytokines, histamines…) présents en grand nombre chez l’asthmatique, sont également impliqués dans les réactions de l’organisme face à la présence de bulle de gaz dans le compartiment vasculaire lors de la remontée (17).
Inhalation de facteurs irritants :
Des études ont également indiqué que le pollen pouvait être piégé dans les bouteilles d’air de plongée et donc mettre en danger le plongeur asthmatique en cas de sensibilité à cet allergène (20).
Risques théoriques supplémentaires chez le plongeur asthmatique